
Les 8 et 9 décembre 2020, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a lancé au Complexe Belle Histoire d’Ebolowa, en collaboration avec toutes les autres administrations impliquées dans la promotion et la protection des droits de l’enfant, le vaste chantier d’élaboration du rapport unique valant 6ème et 7ème Rapports Périodiques de mise en œuvre de la CDE au Cameroun. L’objectif de cet atelier était de disposer d’un draft qui rende compte aux instances compétentes mises en place par l’Organisation des Nations Unies, de l’évolution de la mise en œuvre de la CDE au Cameroun. Ledit draft est désormais disponible. Il fera l’objet de consolidations successives par les acteurs étatiques et ceux de la société civile, jusqu’à la transmission du Rapport au Comité des Droits de l’Enfant.
En rappel, il faut dire que le Cameroun a, depuis la ratification le 11 janvier 1993 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, produit et défendu son Rapport initial au cours de la 28ème session tenue en octobre 2001. Ses 1er et 2ème Rapports périodiques ont été présentés en un rapport unique, le 14 janvier 2010 au cours de la 43ème session du Comité des droits de l’enfant. Notre pays a ensuite présenté en un document unique, les 3ème, 4ème et 5ème rapports périodiques le 31 mai 2017 lors des travaux de la 75ème Session du même Comité.
A l’issue de cette Session, le Comité a invité le Cameroun « à soumettre son rapport valant sixième et septième rapports périodiques le 9 août 2022 au plus tard et à y faire figurer des renseignements sur la suite donnée aux observations finales ».
C’est dire que depuis la ratification de la Convention, le Cameroun n’a pas fléchi dans sa politique volontariste impulsée par le Chef de l’Etat, son Excellence Paul BIYA, qui place la promotion et la protection des droits de l’enfant au cœur des priorités nationales . A cet égard, les grandes orientations stratégiques nationales et sectorielles ont intégré les préoccupations concernant les enfants, notamment l’enregistrement des naissances, les violences contre les enfants, les mariages d’enfants, l’exploitation économique et sexuelle des enfants, la santé des enfants et l’éducation des enfants vivant avec un handicap ou issus des populations autochtones ainsi que les enfants en situation de crise